Ne cherchez surtout pas à traduire le terme « digital », par « digitale », car vous seriez alors tentés de traduire le titre de cette ressource par « publication digitale », ce qui ferait penser à une une publication dont la consultation se fait à l’aide du doigt (par opposition à une consultation effectuée par le biais d’un dispositif de type souris ou clavier). Vous devez donc traduire « digital » par « numérique » (la vraie traduction).
On peut donc définir le digital publishing comme une solution de publication exclusivement sur tablette ou sur smartphone (même s’il est possible de consulter une publication via un ordinateur de bureau). Dans la pratique, ce qui caractérise plus précisément le digital publishing, c’est aussi de proposer la consultation interactive de contenus multimédias (sur tablette ou sur smartphone) à travers une navigation inhabituelle (et multiple), nous reviendrons sur ce dernier point dans une autre ressource.
Nous sommes aujourd’hui en 2012, le Digital Publishing est une technologie naissante qui se limite à quelques fonctionnalités relativement « simples » si on la compare à d’autres comme le HTML 5, Flash/AS, Java, Objective-c/Cocoa Touche, etc, mais nous ne savons pas ce que peut nous réserver l’évolution de cette solution de publication. Elle a connu des débuts difficiles (de gros et nombreux problèmes techniques), mais la DPS tend a se stabiliser depuis quelques semaines, voire quelques mois.
Digital Publishing et HTML
À la lecture du paragraphe précédent, certains d’entre vous ont peut-être été surpris ! En effet, il est tout à fait possible d’inclure des contenus HTML dynamiques au sein d’un document de Digital Publishing, mais il est important de prendre conscience dès à présent que ce type d’intégration de contenu fait appel à des connaissance techniques (liées à celles du web) complexes.
Remarque : Ce type d’intégration (l’usage du HTML au sein d’un document de type Digital Publishing), n’entraine pas l’obligation de connecter une tablette (ou un smartphone) à Internet. Le HTML peut tout à fait être « embarqué » dans le folio. Dans le cas où une référence à une adresse (URL) web est faite (incrustation d’une page en ligne), la connexion à Internet est nécessaire au moment de la consultation de votre publication.
Qu’est-ce qu’un folio ?
Lorsque vous travaillez dans les métiers de l’impression, vous produisez des livres, des affiches, des flyers, des magazines, en d’autres termes des documents InDesign ou Quark que vous exportez/imprimez. Pour celles et ceux qui travaillent dans les métiers du web, vous produisez des contenus de type texte et graphique, qui peuvent être interactifs (ou pas) et faire appel (ou pas) à des bases de données. Quoi qu’il en soit, vous terminerez toujours par créer une page HTML.
Lorsque vous produisez un document de Digital Publishing à l’aide de la « Suite » Adobe, vous faites alors appel à InDesign pour créer des documents que vous allez relier ensemble au sein d’une publication qui sera consultée sur une tablette (ou un smartphone). C’est cette agrégation de documents qui constitue un folio.
Un folio est donc comparable à « un document » (qui en contient réellement plusieurs) pouvant être lu via :
- l’Adobe Content Viewer (application permettant de lire un folio depuis un ordinateur)
- l’Adobe Viewer (app(lication) permettant de lire un folio depuis un device)
Pour conclure cette ressource, gardez à l’esprit qu’un folio pourra également être transformé en une app qui sera alors vendue sur l’AppStore.